Découverte du Vieux Mans 2/2

Caroline Devred continue son exploration du Mans au coucher du soleil pour notre plus grand bonheur !

Je l’avais dit, Le Mans j’y reviendrai. En ce mercredi 24 juin 2020, j’avais un objectif, capturer les lieux qui m’avaient tant plu, mais durant la golden hour.

Je m’enfonçais dans les ruelles pavées. Là un rayon de soleil. Ici une petite couleur agréable. Et certes une luminosité qui rendrait ces lieux encore plus beaux, mais rien qui ne fasse une belle photo. J’avais oublié que dans ces chemins étroits bordés de maisons, le soleil ne passerait pas. Je courais d’un endroit à un autre pour chercher, la placette, la trouée qui m’offrirait l’effet recherché. Mais, je ne suis pas, du moins pas encore, une habituée du quartier Plantagenêt, alors j’errais en vain. Certes, certaines maisons s’enveloppaient de jolis reflets, mais en novice d’appareil photo où l’on peut régler la focale, la vitesse d’obturation, toussa, toussa, je n’en tirais pas grand-chose de bien. Consciente que le soleil continuait à baisser sur l’horizon, j’accélérai la cadence transformant ainsi ma golden hour en rush hour. Lasse, je finis par redescendre et par traverser La Sarthe. Au feu tricolore, je jetai un œil vers ce quartier tant aimé. Et je découvris qu’il brillait de mille feux, qu’of course Le Mans ne te trahit jamais. D’en bas, les remparts, les maisons et les toits se drapaient de mille couleurs chaudes. La golden hour était là ! Et de nouveau, elle se transformait en rush hour. Mais, il n’était plus question de photos. Je voulais me soûler de ces paysages magnifiques, de ces couleurs chaudes. Tout voir et depuis tous les points de vue. Me repaitre infiniment. Par là ce orange ! Non, là ce oranger ! Ici, quel rouge ! La nuit, au quartier Plantagenêt tous les chats ne sont pas gris. Ils sont rouges et c’est nettement mieux ainsi.