Quand la muraille s’embrase

 Vincent derrière l’objectif

Voilà longtemps que je voulais présenter une série sur la muraille gallo-romaine tant elle s’impose par ses dimensions et surtout sa splendeur dans le paysage Manceau.

Bien sûr, elle a été maintes et maintes fois photographiée, mais elle reste quand même un point d’orgue, parmi tant d’autres, de la cité Plantagenêt. Et bien que je la vois tous les jours, elle demeure toujours aussi agréable à regarder et je ne m’en suis pas encore lassé.

Ce qui la rend encore plus belle à mes yeux, c’est l’alchimie qui s’opère entre elle et le soleil. Les premiers rayons matinaux rehaussent ses couleurs, à la base déjà chaudes, dans sa partie située côté centre-ville. Et plus encore que la lumière de l’aube, celle du soleil couchant qui, côté bords de Sarthe, rougeoie de façon magistrale ses pierres à dominante ocre et rouge (pierres de roussard et briques) et fait encore mieux ressortir les pierres de parement de couleur blanche dont déjà les frises dans leurs dispositions en diverses formes géométriques attirent l’œil. Ce qui en fait une enceinte défensive unique en France et la mieux préservée de l’ère Romaine avec celles de Rome et Constantinople.

Alors voilà, avec quelques séances de shooting au fil du temps et à des moments opportuns j’ai essayé de la magnifier du mieux que je le pouvais.

Nota : L’office de tourisme du Mans a édité il y a quelques années une série de petits guides « Laissez-vous conter » très intéressants dont l’un d’eux traite de l’enceinte gallo-romaine.

 

 

 

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