Le Vieux-Mans by night

Vincent derrière l’objectif

Ce proverbe dont les premières traces remonteraient au XVème siècle est avéré puisque la nuit, notre perception est tout autre que celle que nous avons en pleine journée. Les différences entre des gens, ou des choses, s’effacent. Cette expression est alors utilisée pour se fondre dans l’obscurité, de dissimuler ses différences, de cacher ses défauts…

Une fois écartée l’application à l’être humain de ce proverbe, puisque ce n’est pas le thème de mes photos, son sens s’accommode très bien à la ville et plus encore à la cité Plantagenêt avec ses murs de pierres et son architecture médiévale. 

Ainsi, une fois le soleil couché, l’appréciation de notre environnement et notre discernement des couleurs sont quelque peu modifiés. Contrairement aux siècles précédents où l’éclairage public était quasi, voire inexistant, pour devenir au fil du temps omniprésent ; l’obscurité, avec l’aide des éclairages, révèle une physionomie de la cité différente que celle que l’on voit le jour.

Les volumes prennent de nouvelles dimensions, les perspectives se renouvellent, quant aux pavés et vieilles pierres, ils se parent de teintes blanc laiteux, crème ou orangées qui magnifient merveilleusement bien le Vieux-Mans. 

Avec la multitude des sources lumineuses, les zones d’ombres se multiplient et procurent une ambiance mystérieuse agrémentée d’une grande esthétique, la vieille ville revêt alors un aspect qu’elle n’a pas au grand jour. Et lors de mes balades nocturnes durant les mois d’automne et d’hiver qui ont vu naître la majorité de ces photos, le sentiment qui s’est emparé de moi, a été une redécouverte de la ville, de ses murs, de ses rues et bâtiments quels qu’ils soient.

Alors certes, la nuit tous les chats sont gris, mais ils sont tout aussi jolis.

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